Stranger Things
SF régressive
Vous avez tremblé devant Super 8. Pleuré avec E.T. l’extra-terrestre. Sursauté aux rebondissements de Stand by Me. Joué les détectives avec The Goonies. Plongé sous la couette pour échapper à L’Enfant du cauchemar. Et passé quelques insomnies en compagnie de Stephen King.
Votre prochain crush : Stranger Things. La forme ? Un hommage aux SF classiques des années 80, option phobies enfantines et esthétique spielbergienne qui nous a hooké dès l'épisode pilote. Le fond ? Un gamin disparaît sans laisser de trace pendant une innocente balade entre amis. « Quand un enfant disparaît, dans 99% des cas, il est avec un membre de sa famille », dixit le shérif patibulaire. Evidemment, on est dans les 1% restants.
Dans le rôle de la mère éplorée, Winona Ryder (mais si, la blondinette fiancée de Johnny Depp dans Edward aux mains d’argent) de retour en grâce. Dans celui de la gamine cheloue au crâne rasé, Millie Brown, 12 ans, déjà une pointure du genre. Voilà pour les guest-stars, mais en vrai, on a complètement craqué sur l'ensemble du casting enfant : une bande de geeks miniatures terriblement convaincants, qui chipe sans complexe la vedette aux adultes.
On vous avait prévenues, cette série a tous les ingrédients d'un trip régressif dans les années 90. Alors descendez la télé à tube cathodique du grenier, faites pétez le pop-corn au micro-ondes, envoyez une invit' papier à vos potes... et libérez votre weekend.
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