Narcos
Quand Pablo dépasse Narcos
Le plan A des créateurs de Narcos, c'était de vite expédier Pablo Escobar et plonger dans l'histoire colombienne pour raconter la naissance des narcotrafiquants, leur développement, etc...
Le plan B se fut finalement de faire tenir Pablo Escobar une saison de plus, tant cette série est devenue culte. La faute à la moustache la plus coriace de l'ouest, et surtout à la performance d'acteur bluffante de Wagner Moura.
On retrouve donc pour une deuxième saison le caïd colombien. Souvenez-vous, on l'a quitté s'échappant comme un prince de sa propre prison, la Catedral après que la vie de pacha qu’il y mène soit révélée à la presse. Les autorités ont bien tenté de venir le voir pour négocier qu’il se rende, mais c’est loupé. Escobar ne se laisse pas faire et prend le premier ministre en otage, histoire de marquer le coup une dernière fois, avant de se faire la malle. Cette fois-ci, si la saison est moins documentée en termes d’images d’archive que la première, mais on en apprend aussi nettement plus sur le big boss du cartel. Cette cavale, c'est aussi son introspection. Normal, le big boss sent l’étau se resserrer, des situations lui échappent, ses amis lui tournent le dos (jamais bon signe dans la mafia ça), sa famille est en danger, les flics sont plus que jamais à ses trousses…Bref, ça promet un climax explosif.
Au final, ce deuxième volet ne nous aide absolument pas à avoir un avis tranché : objectivement, Pablo Escobar est à l'origine d'une violence sans nom en Colombie, il a perpétré de nombreux attentats meurtriers envers toute la population et tout ça, sans le moindre remord.
Subjectivement, c'est quand même un père aimant, qui fait tout pour mettre ses rejetons à l'abri (pour le « tout », reportez-vous au paragraphe d'avant...), et fou amoureux de sa « mi amor ».
Comme quoi, même les pires ont un cœur.
Profitez de votre mois d’essai gratuit sur Netflix pour plonger au coeur du cartel de Medellin